BEIJING, 1er août (Xinhua) -- Le ciel a viré du gris au bleu vendredi à Beijing à une semaine de l'ouverture des Jeux olympiques de Beijing.

　　L'indice moyen de la pollution atmosphérique était de 28 vendredi dans la capitale, soit le double du "niveau 1" ou "excellent", a annoncé le bureau municipal de la protection de l'environnement.

　　L'indice moyen est basé sur les données de 27 stations d'enregistrement installées sur le territoire de la ville, selon le bureau.

　　Un indice de pollution inférieur à 50 est qualifiée d"'excellent", entre 51 et 100 la situation est meilleure, entre 101 et 200 l'air est hautement pollué, entre 201 et 300, la situation est mauvaise et, à plus de 301, elle est "périlleuse", selon la même source.

　　La ville a enregistré 150 jours de ciel bleu entre le premier janvier et le premier août. Elle a connu 26 jours de ciel bleu au mois dernier, trois jours de plus que pendant la même période de l'an dernier.

　　"La restriction de voitures et d'autres mesures visant à réduire la pollution ont pris effet", a dit Du Shaozhong, directeur adjoint du bureau.

　　La municipalité a imposé un système de circulation alternée sur la base des numéros pairs et impairs de la plaque d'immatriculation, une mesure visant à réduire en alternance les voitures sur la route entre le 20 juillet et le 20 septembre.

　　Tianjin, ville voisine de Beijing, et des provinces aux alentours, dont le Hebei, le Shanxi et le Shandong, ainsi que la région autonome de Mongolie intérieure, ont contribué pour leur part à aider la capitale à réduire la pollution en fermant les principales usines polluantes, arrêtant les voitures à haute émission et restaurant la végétation.

　　La semaine dernière, M. Du a affirmé que les polluants majeurs dans l'air, tels que le monoxyde de carbone, le dioxyde de carbone et les particules dégagées par des véhicules ont été réduites de 20% à Beijing par rapport il y a un an.

　　L'embargo s'étendra à davantage d'usines polluantes et de véhicules, si la qualité de l'air continue à se détériorer en raision des "conditions climatiques extrêmement non favorables" durant les Jeux Olympiques et Paralympiques, selon le ministère de la Protection de l'environnement.