Rogge s'éjouit de la « place impeccable » du français aux Jeux

http://2008.sina.com.cn  2008-08-10 10:37:38  BOCOG

Beijing, le 10 août—Samedi, à l'occasion d'une réception sur le thème de la francophonie dans la capitale chinoise qui réunissait les chefs d'état et ambassadeurs de la francophonie, ainsi que l'ancien Premier ministre Jean Pierre Raffarin, le président du Comité international olympique (CIO), le comte Jacques Rogge, s'est félicité de la «place impeccable» du français, première langue olympique, dans l'organisation des Jeux.

  Des efforts considérables, commencés il y a plus d'un an, ont «permis le résultat que nous avons vu à la cérémonie d'ouverture, avec la place impeccable du français, que ce soit à l'oral comme à l'écrit », a déclaré l'ex-régatier belge.

  Après avoir rappeléque le CIO était «profondément attaché à la défense de la langue française », parce qu'il a été fondé par un Français, Pierre de Coubertin, il a félicité le comité d'organisation des Jeux d'avoir permis au français d'avoir «toute sa place ».

  Il a promis de «défendre farouchement » la langue officielle de l'olympisme, à côté de l'anglais et de la langue du pays hôte.

  Il a fait remarquer qu'à la cérémonie de vendredi soir au stade Olympique, on a entendu d'abord le français, qui est la première langue du CIO, puis l'anglais et le mandarin.

  Le secrétaire général de la Francophonie, l'ex-président sénégalais Abdou Diouf, s'est aussi félicité que «le français soit très présent dans les lieux publics et les sites olympiques » à Beijing (Pékin), surtout dans la signalisation des installations olympiques.

  Il a rappelé qu'une convention pour la promotion de l'usage de la langue française avait été signée en novembre 2007 avec les organisateurs. «C'est une promotion de l'humanisme et de la paix. La transmission d'un patrimoine aux futures générations », a souligné l'homme d'Etat africain, rappelant que le français était à la fin du XIXème siècle, au moment ou le Baron Pierre de Coubertin a relancé les jeux olympiques, la langue des diplomates et de toute l'élite intellectuelle.

  «Les Chinois sont favorables à la diversité culturelle et à un monde multipolaire », a estimé de son côté Jean Pierre Raffarin.

  En cas de litige dans un texte olympique, c'est la version française qui fait foi.